Démontez vos roues libres avec un T-Rex !

Share Button

Pour certains, séparer une roue libre du moyeu peut déjà représenter toute une aventure. Alors si vous avez déjà tenté de (ou pourquoi pas, réussi à) démonter une roue libre, une vraie, pas une simple cassette moderne, cela ne vous a pas forcément laissé de bons souvenirs, et pourtant…

Mais voilà, bonne nouvelle, cela appartient désormais au passé. Je ne veux pas parler de la technologie de la roue libre, mais plutôt des sueurs froides à l’idée d’en remplacer quelques pignons. Voici comment s’en sortir facilement :

L’outil : le BBB  BTL-122  T-RexGrip

Gros changement par rapport à un fouet à chaîne classique pas très sexy que vous connaissez bien (en haut), le BTL-122 de BBB (en bas) c’est d’abord une gueule ! Et aussi un nom marketing bien trouvé : T-RexGrip. Mais c’est bien plus que ça.

Ça pourrait être un fouet à chaîne de plus, mais en fait c’est beaucoup mieux !

Ça pourrait ressembler à une gueule de dinosaure ou à une grosse pince pour pots de confiture ; ça paraît bien mastoc, même trop pour se montrer pratique, et pourtant cet outil est formidable de simplicité, de robustesse et d’efficacité.

À l’usage, cet outil est tout simplement génial. Il mérite largement son prix, et même si le fabricant le met en avant pour les cassettes, il fait des merveilles avec les roues libres.

On approche du pignon, on appuie sur la petite gâchette…

On relâche sur les dents, et on tourne. Voilà, c’est tout ! Ça reste bien accroché et bien enclenché, et surtout ça ne ripe jamais.

Seule limite : quand 26 dents est le maximum du BTL-122, un fouet à chaîne classique supporte facilement 28 dents, mais en pratique ce n’est pas vraiment un problème, vous allez le voir. D’autant plus que le T-RexGrip est utilisable à partir de 11 dents sur toutes les roues libres de 4 vitesses et plus. Polyvalent donc.

Séparer facilement les pignons

Côté matériel, il nous faut un fouet à chaîne classique, un T-RexGrip, un coin tranquille parterre… et un chiffon, c’est mieux pour ne pas dégueulasser votre pantalon ; si, si !

Un bon matériel ne fait pas tout. Réussir le démontage passe obligatoirement par une bonne ergonomie qui vous évitera de forcer comme un damné, et empêchera surtout vos fouets de se vriller et de riper, préservant votre capital outillage. Tel que vous les voyez sur les photos, ces deux fouets ont bien démonté une centaine de roues libres, dont certaines, croyez-moi, assez récalcitrantes !

Voici donc comment opérer :

Exemple pour la plupart des roues libres : Aris, Ircos, Maillard, Sachs, Shimano, SunTour, et bien d’autres… Les roues libres Cyclo entre-autres, se dévissent avec les fouets dans l’autre sens… Et pour certaines Régina et Atom, ça dépendra en fait des pignons !

 

    • Comme pour un fouet classique, le BTL-122 ne s’utilise que dans un sens.
    • Un fouet à chaîne classique prend le dernier pignon, un T-RexGrip prend le premier. Une cale de bois empêchera que les outils ne se vrillent et ripent, tout en transmettant davantage de puissance. Les manches ne doivent pas être alignés, mais légèrement décalés.
    • On bascule le tout à la verticale, bien à plat au sol. La cale de bois et l’extrémité d’un des deux manches touchent le sol. Une main saisie la roue libre entourée des deux outils, en plaquant l’ensemble fermement contre un genou (d’où le chiffon) mis à terre. La position n’est pas très académique, mais est vraiment très efficace !
    • De la deuxième main, on prendra du bout des doigts le manche dont l’extrémité est à terre, tandis que de la paume on appuiera sur le manche du T-RexGrip, le tout en serrant bien les manches des deux outils contre la cale de bois.
    • L’opérateur referme sa main en exerçant une poussée ferme verticale de la paume, tout en se servant du propre poids de son buste (penché au-dessus du tout). Ce n’est pas obligatoire, mais notez au passage le petit doigt maintenant la chaîne du fouet enroulée (de tout son long) sur le pignon.
    • Et crac, le pignon finit par céder et se dévisse… Sinon, c’est que le filetage est en sens inverse !

Et voilà.

Share Button

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *