Cette année, après mes brevets de 400, 600, et 1000km, je me suis invariablement retrouvé, après une phase de rougeur digne d’un homard, avec de larges surfaces de peau pelées. Étrange, malgré l’utilisation de ma crème solaire (indice 50) assez efficace d’habitude. Le soleil n’est pas forcément ni plus ni moins cuisant cette année. Un coup d’œil au flacon atteste qu’il n’est pas périmé… puis un petit logo attire mon regard, indiquant de ne pas l’utiliser au-delà de 12 mois après son ouverture. Et là, je dois dire, traînant ce flacon d’une année sur l’autre sans y prêter attention, j’ai dû doubler ou tripler allègrement ce temps. Donc retour au Décathlon, achat d’un nouveau flacon, un truc pour le sport. Certainement un argument marketing, mais qu’importe, le mini-format est bien pratique pour ne pas prendre trop de place dans la sacoche du vélo…
Et hop, ne reculant devant aucun sacrifice, me revoilà sur la route pour 1000km, histoire de tester ça ! Malgré un ou deux moments laborieux, le soleil est encore au rendez-vous. Un coup de crème par jour, il ne faut pas exagérer non plus, ce n’est pas mon truc… Et la peau ne rougit pas. Toujours du soleil, et je ne mets même pas de crème le troisième jour. Résultat : pour la première fois de la saison, ma peau n’est pas lamentablement partie en lambeaux au bout de quelques jours. (bien que son hâlé n’ait pas vraiment progressé jusque-là une fois celle-ci pelée !)
Moralité, il vaut mieux – même si je n’y ai jamais porté attention pour ce genre de produits – ne pas garder vos flacons de crème solaire ouverts depuis trop longtemps, même si la date de péremption n’est pas atteinte…